Santa Teresa 1796, l'excellence de génération en génération
Fondée au coeur de la vallée montagneuse d’Aragua au Venezuela il y a plus de 220 ans, Santa Teresa est une maison familiale, entrée au catalogue Bacardi-Martini en 2017. Son rhum, sec et versatile, est l’un des plus renommés qui soit. Benjamin Nolf, bartender émérite et ambassadeur de Santa Teresa, nous en livre les secrets.
Le Santa Teresa 1796 a été élu meilleur rhum du monde à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui le rend si spécial ?
Le Santa Teresa 1796 est sorti en 1996, pour l’anniversaire de l’Hacienda fondée 200 ans plus tôt au Vénézuela. Il est particulièrement prisé parce qu’on ne prend aucun raccourci lors de la fabrication. La première fermentation dure jusqu’à quatre semaines, ce qui est très rare pour ces rhums hispaniques. Vient alors le temps de la distillation en alambic à colonnes mais aussi avec un alambic Pot Still, qui va développer des arômes riches et complexes. Puis commence une longue phase de vieillissement durant laquelle Nestor Ortega et Nancy Duarte, nos maestros roneros, assemblent des rhums qui ont entre 4 et 35 ans, pour coller à l’identité de la recette originelle.
Ce rhum a la particularité d’être vieilli selon une méthode artisanale espagnole nommée la solera. En quoi cela consiste ?
La philosophie de cette méthode de vieillissement dynamique est de faire se rencontrer de jeunes eaux de vies avec des plus anciennes, qui vont continuer à vieillir et s’éduquer ensemble. Pour que ce mélange se fasse, on a une superposition de plusieurs rangées de fûts sur quatre étages. Ces derniers ne sont jamais entièrement vidés. Il y a un effet cascade qui permet de mélanger nos assemblages et d’obtenir une régularité de goût, de couleur et de caractère au fil des années sans avoir besoin d’ajouter des colorants ou des arômes.
Vous avez longtemps été bartender, quelle est selon vous la manière idéale de déguster ce rhum ?
Il se consomme aussi bien pur qu’en cocktail. Je préconise des cocktails sobres en termes d’ingrédients et légers en sucre, comme le classique Old Fashioned - qui peut très bien se faire avec du rhum - ou le Daïquiri qui permet d’apprécier le spiritueux sans en avoir la force alcoolique. J’aime aussi le Cojonudo qui est moins connu du grand public. La force du Santa Teresa 1796, c’est qu’il a assez de complexité pour supporter une légère dilution. Enfin, si vous le buvez pur, il peut être intéressant d’avoir un morceau de chocolat noir 70 % à côté. Et s’il vient du Vénézuela, c’est encore mieux !
Benjamin Nolf, ambassadeur de la marque Santa Teresa en France
Hacienda Santa Teresa en 1796
SANTA TERESA 1796, UN RHUM UNIQUE
Pour commémorer le bicentenaire de la création de l’Hacienda, la famille Vollmer a inauguré en 1996 un rhum exceptionnel qui exploite toute la maîtrise acquise par ses maestros roneros depuis deux siècles.
Santa Teresa 1796 est un assemblage de rhums vieillis jusqu’à 35 ans dans des fûts de chêne entreposés en étages, selon la méthode solera. Grâce à cette merveille d’ingéniosité inventée par les producteurs de Xerès, toutes les bouteilles de Santa Teresa 1796 contiennent du rhum provenant du tout premier tonneau de 1796 qui n’a jamais été vidé : à chaque fois qu’une bouteille est tirée, le fût est rempli d’un rhum légèrement plus jeune. Ainsi, ce patrimoine unique se retrouve dans chaque bouteille de ce rhum subtil, sec, équilibré et rond.
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